La lecture du poème ci-dessous demande une petite gymnastique de l’esprit,
mais qu’en termes bien choisis ces choses-là sont dites !…
Le plaisir d’essence
Dans ce monde de brut
de moins en moins raffiné
nous passons Leclerc de notre temps
à faire l’Esso sur des routes, pour,
au Total, quel Mobil ?
On se plaint d’être à sec,
tandis que le moteur économique,
en ce temps peu ordinaire,
est au bord de l’explosion,
dans un avenir qui semble citerne.
Il conviendrait de rester sur sa réserve,
voire, jauger de l’indécence de ces bouchons
qu’on pousse un peu trop loin.
Il y a des coups de pompes
ou des coûts de pompes qui se perdent.
La vérité de tout cela sortira-t-elle du puits de pétrole ?
Qu’en pensent nos huiles ?
Peut-on choisir entre l’Ethanol et l’État nul,
voilà qui est super inquiétant !
C’est en dégainant le pistolet de la pompe
qu’on prend un fameux coup de fusil.
Je vous laisse réfléchir sur cet axe-là ou sur ces taxes-là…